Aniche : qui est Alexandre Consil, l’homme derrière Kopierre?

Ce dimanche matin, quelques heures avant le départ du cortège, la municipalité a honoré la mémoire d’Alexandre Consil, dit Kopierre, au cimetière.

Quelques heures avant le départ du cortège, la municipalité s’est rendue au cimetière du sud pour déposer une gerbe sur la tombe d’Alexandre Consil dit Kopierre, avec les représentants des associations, Serge Ottaviani alias Bourlon et deux jeunes Kopierre. Une tradition qui date de 1954, renouvelée chaque année, pour rappeler que l’emblématique géant n’a pas été oublié.

Lors de la cérémonie, ce dimanche matin, au cimetière du sud à Aniche.Lors de la cérémonie, ce dimanche matin, au cimetière du sud à Aniche.
Lors de la cérémonie, ce dimanche matin, au cimetière du sud à Aniche. – VDN

Pour ceux qui ne connaissent pas la petite histoire de ce grand bonhomme, un petit rappel historique : Kopierre n’est pas un mythe, il a véritablement existé, Alexandre Joseph Consil était son véritable nom. Il exerçait vers 1850 la profession de frappeur sur les chantiers de la compagnie des mines d’Aniche. Il était alors âgé de 16 ans et servait d’aide au maréchal-ferrant Pierre Leloup qui, lorsque le fer était chaud, l’interpellait ainsi : « Alexandre, viens ché caud ». Qui a donné le sobriquet « Kopierre ».

Tambour-major

Né le 25 mai 1834 à Auberchicourt, Kopierre a été incorporé en 1855 dans un régiment d’artillerie à Douai, comme maréchal-ferrant. Sa taille (2 m 07) attira l’attention de ses chefs qui lui proposèrent le poste de tambour-major. Il accepta puis fut affecté dans de nombreuses casernes : La Rochelle, Bordeaux, Paris, Sathonay puis Saint-Cyr.

Notre géant participa à la guerre de 1870 et fut fait prisonnier à Sedan puis interné à Erfurt, en Allemagne, jusqu’en 1872. À son retour en France, il reprit ses activités militaires en 1880, il participa au défilé de Longchamp pour la premère fête nationale. Auparavant en 1875, il avait reçu la médaille militaire des mains du maréchal Mac Mahon, devenu président de la République. Revenu dans sa région, il mourut le 28 décembre 1909 à Aniche à l’hospice Saint Joseph, rue Ducret à Aniche. Il fut enterré au cimetière du centre puis ses cendres furent transférées en 1967 au cimetière du sud.

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