Cette série sur une secte adaptée d’une histoire vraie va vous glacer le sang

The Clearing débarque sur Disney + ce mercredi 24 mai. Basée sur l’histoire vraie d’une secte australienne, la série est glaçante.

Après Waco (Paramount+) ou même Yellowjackets (dont la saison 2 est disponible sur Canal+) les sectes fascinent autant qu’elles inquiètent. The Clearing sur Disney+ s’empare du sujet pour ce thriller très inquiétant qui réunit Teresa Palmer (Warm Bodies) dans le rôle de Freya, l’héroïne, Miranda Otto (Le seigneur des anneaux, les nouvelles aventures de Sabrina) en gourou, ou encore Guy Pearce (Mare of Easttown) en fidèle acquis à la cause. Adaptée du roman de JP Pomare, qui s’inspire lui même de faits réels en Australie, The Clearing manie les codes du thriller à la perfection.

De quoi parle The Clearing, la nouvelle série de Disney+ ?

Freya tombe un soir sur les nouvelles du jour : une petite fille a disparu. Instantanément, cette nouvelle la plonge dans de douloureux souvenirs. Celui de son passé dans une secte tenue par des femmes, un Kindred qui élevait des enfants à devenir de bons humains sous le patronage de Maitreya, gourou au brushing blond impeccable. Elle se met même à croiser des camionnettes blanches, un des signes distinctifs des membres de la secte aux cheveux peroxydés. Elle s’inquiète pour son fils Billy avec qui elle vit seul. Chacun des moments où le bambin quitte son champ de vision est synonyme d’angoisses profondes. Au fil des épisodes, les moments de retours dans son passé se mêlent au présent et l’on comprend que la jeune femme conserve un lien ambigu avec la secte… Même si tout porte à croire que cette disparition est un acte isolé, elle le sait, la secte est liée. Arrivera t-elle à sauver cette enfant ?

The Clearing va vous glacer le sang !

Les premières minutes de The Clearing donnent le ton : une camionnette enlève une petite fille au bord d’une route. Elle est emmenée dans une secte d’apparence très familiale. Seulement, dans cette « famille » on croit à la rédemption et au poids du pêché sur l’humain. On y découvre une galerie de têtes blondes décolorées, le rite initiatique de passage pour les nouvelles recrues et la première « purification » infligée aux enfants. Une ambiance inquiétante à souhait non sans rappeler les personnages aux cheveux blonds du film d’horreur Le village des damnés. Monde de l’enfance (Julia Savage campe la jeune Amy avec succès), secte, religion et disparition se mêlent dans des paysages majestueux constamment embrumés. De quoi installer une atmosphère propice au drame. Les deux premiers épisodes sont d’ores et déjà disponibles sur Disney+ et seront suivis chaque semaine de nouveaux. Un rendez-vous à ne pas manquer pour spectateur averti.