Deux mois après la raclée subie à Twickenham, la Nouvelle-Zélande remonte sur le ring pour effacer l’affront. Le 25 août, en préparation à la Coupe du monde, les Springboks avaient puni 35-7 les All Blacks. Soit la plus large défaite de leur histoire face à l’Afrique du Sud.
Deux mois plus tard, l’histoire n’est de toute façon plus la même. Déjà parce qu’il y a un sacre planétaire au bout du match. Mais aussi parce que la Nouvelle-Zélande aura un effectif plus fourni pour cette finale et sera certainement plus disciplinée que lors de la raclée subie.
« Nous avons tiré les leçons de ce match […] On a montré qu’on avait appris de cela« , a déclaré ce lundi le coach de la défense néo-zélandaise, Scott McLeod. Du côté adverse, Deon Davids, membre du staff sud-africain, envisage « un match complètement différent. Si nous regardons trop vers l’arrière, sans être dans l’instant présent, nous allons nous tromper« , prévient-il.
Les All Blacks ont d’ailleurs l’avantage avec 59% des confrontations directes remportées.
Pour faire bouger l’Afrique du Sud, la Nouvelle-Zélande pourra déjà compter sur son arme principale, l’offensive. Et tenter de contrer la solide défense des Boks. Sur ce point-là aussi, le journal Le Monde s’était essayé à un petit jeu avant le mondial. Et au niveau de l’attaque, les Blacks ont marqué 41,4 points par match sur les deux dernières contre 31,1 pour l’Afrique du Sud.
Si la défense à outrance est l’arme des Springboks, l’attaque est dans les gênes du XV de la fougère. Les All Blacks ont marqué 325 points et 48 essais depuis le début de la compétition. Soit plus de 54 points de moyenne par match.
Au niveau offensif, le gain de terrain est impressionnant. En termes d’actions offensives qui passent au travers de la ligne de défense, la Nouvelle-Zélande est à 13,5 en moyenne par match. Le meilleur total. Autre chiffre impressionnant, la Nouvelle-Zélande a désormais marqué un essai ou plus lors de ses 38 derniers matchs en Coupe du monde.
Enfin, là aussi, la nation peut compter sur l’expérience. Avec un total de 1387 sélections entre les 23 joueurs sur la feuille de match, la Nouvelle-Zélande est l’équipe la plus expérimentée de l’histoire en finale d’un Mondial. Le pays pourra compter sur Samuel Whitelock qui pourrait devenir le premier joueur à avoir disputé trois finales de Coupe du monde s’il sort du banc face aux Springboks.
Alors, qui de la défense ou de l’attaque va l’emporter ? Réponse ce samedi soir.
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