Cet été, Midi Libre revient sur les archives de l’observatoire météorologique du mont Aigoual, site qui a enregistré bien des valeurs remarquables dans sa riche histoire. L’hiver, le vent forme des congères impressionnantes.
L’observatoire météorologique du mont Aigoual a souvent enregistré des valeurs remarquables dans sa riche histoire, notamment l’hiver avec des épisodes neigeux, du froid et des rafales de vent à la vitesse ébouriffante.
Selon les données partagées par l’ancienne cheffe de centre de l’observatoire, Chantal Vimpère, le record de neige cumulée date de l’hiver 1995-1996 avec 10 m 50 dont 4 m 43 en février 1995 et des congères de huit mètres de hauteur !
Hiver sec en 2011-2012
Selon les archives du site, le record date de l’hiver 1915-1916 avec 10 mètres de neige. Lors de la saison hivernale 1948-1949, il avait été relevé seulement 1,05 m de manteau neigeux sur l’Aigoual : « Mais le record de sécheresse, on l’a eu en 2011-2012 avec zéro millimètre de neige, ni pluie, aucune ressource en eau », se souvient Chantal Vimpère.
Et l’ancienne cheffe de centre de se rappeler « la beauté saisissante du lieu, particulièrement en hiver lorsque tout y est figé, que la lumière essaie de se frayer un chemin délicatement à travers des congères monstrueuses. Cet observatoire et son massif ne laissent pas indifférent, en immersion dans la forteresse alors que tout se déchaîne au-dehors, la magie s’opère, l’imprégnation est immédiate ».
Au sein de l’observatoire, les météorologues ont constaté sur trente ans une évolution à la baisse des chutes de neige, avec une chute des normales, soit deux mètres en moyenne par an, soit moitié moins que ce qui tombait lors des précédentes décennies.
Givre
Ce qui a bien sûr un impact sur l’activité touristique en hiver pour les stations de ski de moyenne montagne dans la région de l’Aigoual. « Cela tombe vraiment au sommet. Il ne faut pas commettre d’imprudence l’hiver, une période où on se sent vraiment seul au monde », souligne Chantal Vimpere.
En hiver, il y a également plus d’un mètre de givre en quelques heures lorsque le brouillard, le vent et les températures négatives sont réunis. Il faut savoir que le 10 février 1956 le thermomètre a affiché moins 28 degrés Celsius ! Mieux vaut rester bien au chaud au sein de l’observatoire…
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