« Je présentais le festival à l’époque et, quand j’ai vu le nom de Marion dans le trio des reine et demoiselles d’honneur, j’étais très émue ». Muriel Le Drezen n’est autre que la Reine de Cornouaille 1980. Cette Bigoudène, qui baigne dans le « milieu folklorique » depuis sa naissance, a transmis sa passion à sa fille, Marion Nédélec, Reine des Brodeuses et première demoiselle d’honneur de la Reine de Cornouaille en 2006 : « Je n’avais absolument pas l’ambition d’être reine comme ma mère, je n’ai pas intégré un cercle pour cela. C’était une continuité ».
Ce qui les réunit toutes les deux c’est la passion de la danse. La maman intègre le cercle de Pont l’Abbé très jeune, puis c’est sa fille qui foule les planchers, dès l’âge de 5 ans : « Être dans un cercle c’est aussi une vie de groupe, des voyages et une belle école de la vie », explique Muriel, encore surprise d’avoir été élue.
Toutes deux ont suivi le même passage de rites : faire partie d’un cercle, atteindre sa majorité, être élue reine par leur cercle, puis concourir au titre de Reine de Cornouaille. « J’ai été élue par mon cercle début juin et, jusqu’à mi-juillet, j’ai dû fournir un dossier pour la soutenance des Reines, passer le bac, mon permis et mon concours d’infirmière », se rappelle Marion.
« C’est sûr, tu es dans le trio »
Et puis vient ce dimanche de juillet 2006. Muriel Le Drezec fait partie de l’organisation du festival et a le privilège de connaître les résultats un peu en avance. Marion monte sur scène avec son cavalier, passe à côté de la table où s’impatiente sa maman et là « elle me regarde avec des yeux écarquillés. Et mon cavalier me dit : « C’est sûr, tu es dans le trio », se remémore-t-elle, la tête pleine de souvenirs. Je ne savais pas quoi penser. Et quand j’ai entendu mon prénom, c’était énormément d’émotion ».
Sa mère, très fière de sa fille, pense instinctivement à ses propres parents durant ce moment magique : « J’ai pensé à eux parce que, on n’en parle jamais, mais les parents sont toujours derrière leurs enfants quand ils sont membres d’un cercle. Ils sont leurs cuisinier, chauffeur, repasseur… Ce sont les petites mains. Sans eux, on ne ferait rien ». Une reconnaissance partagée par Marion, avec humour et amour : « Sans toi et papa, j’aurais été cul nu. Je n’aurais jamais eu de gilet, de coiffe, de costume. C’est grâce à vous et au groupe ».
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