Après plus de vingt ans d’un travail inlassable et ô combien minutieux d’historienne, Chantal Demarest, citoyenne de Saint-Salvadou et présidente de la société archéologique de Villefranche et de l’association Justin Bessou, vient enfin de sortir son livre événement : Le cartulaire de Saint-Salvadou et Lunac. Un livre de 183 pages transcrit et traduit du latin et de l’occitan médiéval. « Pour cela, j’ai pris des cours de paléographie afin de pouvoir déchiffrer l’ancien, consent l’historienne de Saint-Salvadou avant d’ajouter : « Pour moi c’est une véritable passion que de trouver et déchiffrer de vieux documents. Aussi, dès que j’ai appris qu’il y avait un cartulaire à l’Évêché de Rodez (des écrits officiels entre l’Abbaye de la Chaise Dieu et les églises environnantes) je me suis mis au travail « . De trouvaille en découverte, Chantal Demarest, malgré des moments de doute où elle a cru ne pas pouvoir s’en sortir, y puisait le carburant nécessaire pour poursuivre son aventure curieuse au cœur profond des archives. Tant et si bien, que le travail qui lui paraissait insurmontable (118 pages à moitié effacées) a été mené à bien avec volonté et minutie. « Mon livre permettra de comprendre l’histoire de Saint-Salvadou du XIe au XVe siècle (1060 à 1416). Ce qui est curieux, c’est que l’on retrouve des familles descendantes aux mêmes endroits qu’à l’époque. Mon livre relate les relations de nos deux villages, parfois plus que houleuses, avec l’Abbaye de la Chaise-Dieu (Haute-Loire) dont les deux communes étaient rattachées alors. Les supérieurs de l’abbaye étaient venus convaincre le seigneur de la région que les reliques dans les églises pouvaient constituer quelque chose de rentable (à l’époque il fallait payer pour pouvoir toucher ces fameuses reliques). Il faut rappeler qu’il avait à l’époque quatre co-seigneurs dont la famille de Morlhon, et que Saint-Salvadou doit son nom à l’église Saint-Sauveur… Vous l’avez compris, fraîchement sorti (édité par le Grelh Roergas) et que l’on peut se procurer aux librairies Folle Avoine et La Source, de même qu’à l’épicerie et au domicile de l’auteur à Saint-Salvadou, le Cartulaire qui contient une mine insoupçonnable d’informations à l’adresse des curieux de l’histoire ancienne, est en vente au prix modique (quand on sait la somme incalculable de travail qu’il a nécessité) de 13 €.
Pour ceux qui ne la connaissent pas encore, l’auteure Chantal Demarest, est une ancienne parisienne qui voulait être décoratrice d’intérieur. Dans ce but elle passa deux ans aux Beaux-Arts. Mais la rencontre avec Marc son mari, allait changer la donne. L’amour a même eu raison de ses études d’histoire de l’art. Ensemble ils ont quitté la capitale pour s’installer définitivement en 1974 en Aveyron, leur terre promise. Ils ont exploité ensemble deux restaurants (à Salles-la-Source puis à Villefranche), avant de devenir horlogers (elle à la compta et à l’accueil), comme pour mieux compter le temps qu’il leur restait…
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