Une plaque pour l’atelier d’Auguste Bonheur

, Une plaque pour l’atelier d’Auguste Bonheur

Tout a commencé il y a quelques années lorsque Jacques Klem, alors maire de Chaussenac et connaisseur éclairé de la vie de Rosa Bonheur demande à son ami François Yzorche, ancien libraire à Mauriac et passionné de recherches historiques d’effectuer un travail sur Rosa Bonheur. « On l’a un peu oublié, mais Rosa Bonheur fut la peintre la plus connue au monde au XIX siècle » précise enthousiaste Jean-Louis Mauré éditeur des ouvrages de François Yzorche.

Des toiles peintes à quatre main

« Elle était spécialisée dans la peinture animalière et venait régulièrement passer quelques mois en été dans le Cantal, y trouvant l’inspiration, à Mauriac, entre autres où sa belle-famille tenait une auberge, avenue Charles-Périé, dans le bâtiment encore appelé « l’ancienne gendarmerie ». Mais elle a fait également des séjours à Pleaux et Chaussenac, justement. C’est pour rappeler ces faits oubliés que le maire de Chaussenac a voulu faire connaître selon son mérite cette ancienne habitante. »

François Yzorche se lança alors dans la biographie de la famille Bonheur car Rosa était issue d’une famille d’artiste. Et Jean-Louis Mauré de poursuivre : « Elle a été initiée par son père mais toute la fratrie avait des dons artistiques. Auguste avait lui aussi des qualités de peintre hors pair. Beaucoup de tableaux signés Rosa ont été en fait peints à quatre mains. Rosa n’avait pas son pareil pour tracer les courbes d’une échine ou la croupe d’un bovin, Auguste était inégalable dans la retranscription des magnifiques paysages cantaliens. »

L’atelier d’Auguste Bonheur se situait précisément dans l’arrière-cour de l’actuelle Caisse d’Épargne. Grâce à la volonté et la bienveillance de Raphaël Bony, son directeur, une plaque a été apposée mercredi dernier pour rappeler ce fait que les Mauriacois ignoraient. Anecdote historique et symbolique du rayonnement de l’artiste : le plus célèbre tableau de Rosa, Le marché aux chevaux , a été acheté par le milliardaire Cornélius van der Bilt et offert au Metropolitan Museum de… New York, où il est toujours exposé.

« Cette plaque discrète, à l’image de François Yzorche, rappelle à bon escient le rayonnement de Mauriac au XIX siècle grâce à la famille Bonheur, et le rappel de cette illustre renommée par le travail d’un amateur éclairé amoureux de son pays et des femmes et hommes qui ont participé à cette aventure », souligne Jean-Louis Mauré heureux d’avoir assisté avec Monique Yzorche, Laurence sa fille et leurs amis à cet émouvant rappel historique.

Raphaël Bony, qui avait reçu l’aval de Fabrice Gourgeonnet président du directoire de la Caisse d’Épargne d’Auvergne Limousin pour apposer cette plaque, se rappelait au souvenir de la simplicité et de la disponibilité de François Yzorche. Il conviait ensuite l’assistance à un pot de l’amitié dans l’arrière cour, lieu même de l’atelier d’Auguste Bonheur. 

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