Une immersion dans l’histoire du Haut-Béarn pour les 80 ans de la Libération

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Le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées béarnaises propose un cycle autour de la Seconde guerre mondiale en Haut-Béarn, avec de nombreux rendez-vous permettant de redécouvrir des faits marquants du territoire, à l’occasion de l’anniversaire des 80 ans de la Libération de la France en 1944.

Un partenariat avec l’Office national des combattants et victimes de guerre a été établi dans le cadre de ce programme, ce qui a permis l’obtention du label « Mission…

Le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées béarnaises propose un cycle autour de la Seconde guerre mondiale en Haut-Béarn, avec de nombreux rendez-vous permettant de redécouvrir des faits marquants du territoire, à l’occasion de l’anniversaire des 80 ans de la Libération de la France en 1944.

Un partenariat avec l’Office national des combattants et victimes de guerre a été établi dans le cadre de ce programme, ce qui a permis l’obtention du label « Mission libération », attribué par la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.

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« Dans le contexte international que nous connaissons, il est important de rappeler à quel point la paix et la liberté sont des notions extrêmement fragiles : cela nous impose un devoir de mémoire », explique la vice-présidente de la CCHB à l’action culturelle Christine Cabon.

Le maquis du Laring se dévoile

Plusieurs sorties permettront de s’imprégner de l’Histoire du territoire : ce dimanche 12 mai à 14h, Anne Giannerini de l’association Trait d’union invitera à découvrir le maquis de l’armée secrète du bois du Laring. Rendez-vous est donné à la gare d’Oloron pour un départ en covoiturage, puis une balade de 4 km (renseignements au 05 59 39 79 18).

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« Dans le bois du Laring va s’installer l’état-major d’un important maquis sous la direction de Raoul Prat. Membre du réseau Brutus, ayant échappé de peu, à Lyon, à la Gestapo, il revient dans sa région natale, contacte des connaissances et fonde une unité de résistance en janvier 1944 », explique Anne Giannerini. « Il deviendra ensuite chef du secteur III de l’armée secrète. Du Somport à Sault-de-Navailles, les maquisards vont, surtout à partir du 6 juin 1944, multiplier les actes de sabotages ».

Découvrir la vie de Carmen Bazan

Anne Giannerini donnera à nouveau rendez-vous à la gare à 9h30 le 30 juin, pour proposer une nouvelle marche. Cette fois-ci, l’historienne guidera le public dans les roues de Carmen Bazan, réfugiée républicaine installée à Oloron, qui fut agent de liaison pour le maquis de Pedehourat. Le 17 juillet 1944 alors qu’elle accompagnait un réfugié espagnol, elle est témoin du massacre de Buziet perpétré les Allemands.

Tout savoir sur Hans Serelman

Le 22 juin à 20h, l’association Terre de mémoires et de luttes invite l’Oloronais Michel Martin à l’auditorium de la Villa Bedat pour une soirée dédiée à Hans Serelman. Ce médecin allemand a connu une vie mouvementée : après avoir été interné en Allemagne, il rejoint les Brigades internationales pour lutter contre Franco, puis se fait enfermer dans plusieurs camps avant de mourir lors de l’attaque du maquis du Bager.

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Plusieurs expositions, films et spectacles sont aussi prévus dans les prochains mois. Du 17 septembre au 12 octobre, la médiathèque d’Oloron proposera ainsi une immersion dans le camp de Gurs par le prisme de Paul Mirat. Maire de Meillon, il a tenu un registre très détaillé sur les réfugiés du camp qui parvenaient à obtenir une permission au sein de son village.

L’amicale du camp de Gurs prépare de son côté une pastorale sur la seconde guerre mondiale en Josbaig, qui sera jouée le 28 septembre au fronton de Geüs d’Oloron.

Plusieurs rencontres se dérouleront aussi en fin d’année : Jean-Marc Casamayou invitera notamment à la mairie d’Accous le 14 septembre à 14h30 pour évoquer l’histoire du fort du Portalet, de sa libération par les résistants aspois et les guerilleros espagnols en 1944 à sa transformation en prison d’état.

Tout le programme est à consulter sur le site internet de la CCHB, www.hautbearn.fr.

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