Atos passe par la case refinancement et chute à un nouveau plancher historique en Bourse

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Nouveau lundi et nouveau plus bas historique pour Atos, dont le titre chute à 2,82 euros (-27% par rapport à la clôture de vendredi et -55% depuis le 1er janvier).

Le nouveau plongeon intervient en réaction à un « point de marché » publié avant l’ouverture de la Bourse de Paris, dans lequel Atos indique annuler son projet d’augmentation de capital lancé l’été dernier, simultanément à l’annonce du projet de cession de Tech Foundations (TFO) à EPEI, fonds détenu par Daniel Kretinsky. Si celui-ci a du plomb dans l’aile, le groupe informatique français signale que « les discussions se poursuivent […] sans certitude qu’elles aboutissent à un accord ».

Atos a par ailleurs demandé la désignation d’un mandataire ad hoc pour mener à bien les « discussions avec ses banques en vue de parvenir à un plan de refinancement de sa dette financière ». Ce mandataire sera chargé de négocier l’échelonnement du mur de dettes auquel fait face le spécialiste des services informatiques, avec l’ensemble de ses créanciers, soit toutes les plus grandes banques françaises (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale, Natixis et CIC). Atos doit pour rappel rembourser 3,65 milliards d’euros d’emprunts et d’obligations à rembourser avant fin 2025.

Du « cash », et rapidement

Atos cherche donc du « cash », et rapidement. S’il espère toujours récupérer quelques centaines de millions d’euros de la vente de TFO à l’homme d’affaires tchèque, le groupe engage parallèlement des discussions en vue de céder d’autres pans de ses activités. Comme déjà indiqué le 3 janvier, il précise, à cet égard, être « en phase de due diligence avec Airbus dans le cadre de la cession éventuelle de son activité BDS (Big Data & Security) ». Les négociations avaient été engagées sur la base d’une valeur d’entreprise comprise entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros.

Alors qu’un premier emprunt obligataire de 500 millions arrive à échéance dès novembre 2024, cette cession devra donc être bouclée dans les prochains mois, sauf si le mandataire désigné parvient à rééchelonner cet emprunt d’ici-là. Atos précise qu’il « informera le marché en temps utile de l’avancée des discussions avec ses banques, de son nouveau plan de refinancement, de ses projets de cession, ainsi que de la possible évolution de sa structure de capital qui pourrait entraîner une dilution des actionnaires existants, en fonction de l’accord sur la structure de refinancement ». Il faut, ici, comprendre que le groupe se réserve la possibilité de lancer une nouvelle augmentation de capital, autrement plus dilutive que celle précédemment annoncée, dans les mois à venir. Car il en va désormais de sa survie.

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