Le 8 octobre dernier, Patrick Fiori était l’invité de Michel Drucker sur le plateau de Vivement dimanche sur France 3. Une occasion pour le chanteur de revenir notamment sur son histoire familiale au passé douloureux. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’émotion était donc au rendez-vous sur le célèbre canapé rouge.
Présent sur le plateau de The Voice Kids en tant que coach cet été, celui qui a fêté ses 54 ans le 23 septembre a également accueilli son troisième enfant en août dernier. Un petit garçon qui répond au doux prénom d’Ange. Patrick Fiori s’apprête désormais à monter sur la scène de la Défense Arena le 28 octobre prochain pour son concert Corsu Mezu Mezu où il sera rejoint par d’autres personnalités.
Patrick Fiori revient sur ce drame familial dans Vivement dimanche
Dernièrement, c’est sur France 3 que le chanteur a présenté l’émission Embarquement immédiat, une soirée spéciale dédiée à ses origines, mettant à l’honneur la musique corse, la terre de ses ancêtres maternels.
Mais Patrick Fiori a également été baigné dans la culture arménienne par son père qui en est originaire. Il avait d’ailleurs confié en 2015 dans l’émission C’est au programme que ses grands-parents avaient miraculeusement échappé au génocide arménien, un événement tragique ayant entraîné la mort de nombreuses personnes. Il avait déclaré à l’époque : « C’est l’histoire de ma famille, et c’est mon histoire aussi. Moi, je suis un rescapé du génocide ».
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Patrick Fiori se dit profondément « meurtri et déçu »
C’est précisément sur ce sujet que le chanteur a pris la parole lors de l’émission Vivement dimanche. Il a notamment réagi à la situation actuelle qui touche le Haut-Karabakh en Arménie. Il a commencé par se remémorer sa visite la plus récente dans le pays, remontant à deux ans, lorsqu’il était accompagné d’une délégation française. Patrick Fiori a déclaré qu’il en était revenu profondément marqué, comme l’a rapporté Voici.
Il avait également exprimé être « troublé par l’indifférence devant un tel massacre ». À présent, Patrick Fiori ressent de la « colère » envers cette indifférence mondiale. Il se dit profondément « meurtri et déçu » par les conflits qui ont lieu sur la terre de ses ancêtres.
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« Je voulais emmener mes enfants »
Patrick Fiori a également mentionné que ses arrières grands-parents reposaient en terre arménienne. Et de conclure : « Il y a mes arrières grands-parents qui sont enterrés là-bas, je voulais emmener mes enfants, mais je ne pourrais plus, voilà fin de l’histoire. » Malgré l’émotion palpable et les souvenirs douloureux, Patrick Fiori a conclu sur une note d’espoir : « Mais l’histoire continue. On se relèvera, je l’espère de tout mon cœur, de cela aussi ».
À titre de rappel, le 19 septembre dernier, la situation politique en Arménie est devenue tendue suite à la chute de la région du Haut-Karabakh, qui est désormais sous l’emprise de l’armée azerbaïdjanaise. Cette situation a entraîné l’exode en masse de la population arménienne de cette région.
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