Après avoir analysé les dix plus grosses ventes de l’histoire de l’Olympique de Marseille, passons maintenant aux volets des achats. Un Top 10 où se mêlent légendes du club, flops et nouvelles recrues de l’ère Pablo Longoria.
Historiquement, l’OM est davantage un club acheteur que vendeur. Il suffit de se plonger un peu dans le passé, récent ou même plus ancien, pour constater que les arrivées sont très souvent plus nombreuses que les départs, mais aussi que la balance des transferts est (très) souvent déficitaire. Est-ce que l’OM a souvent disposé de moyens importants ou les Phocéens ont-ils tendance à surpayer des joueurs ? Probablement un peu des deux, docteur.
Durant l’intersaison 2023-2024 qui vient de s’écouler, cette tendance s’est vérifiée avec 9 recrues pour 7 départs (hors retour de prêt et fin de contrat) et un compte bancaire dédié au transfert qui affiche -38 millions d’euros. Attention aux agios Mr Longoria !
Face à ce grand nombre de mouvements depuis son arrivée, le président espagnol de l’Olympique de Marseille a récemment justifié sa politique de recrutement : “C’est normal avec le changement d’entraîneur de changer de joueurs, expliquait-il lors de la présentation de Joaquin Correa. C’est fondamental de construire avec eux. Les changements, c’est pour améliorer, c’est ma façon de voir les choses. Il faut analyser l’évolution du projet. Avec Sampaoli, il y avait un encadrement de la part de la DNCG, avec beaucoup d’opportunités. On avait fait un mercato avec des moyens limités. Avec Igor Tudor, on a dû faire un peu dans l’urgence, puisque Sampaoli venait de démissionner le 2 juillet. Cette saison, on avait l’opportunité de davantage planifier. La situation financière est meilleure. C’est la raison pour laquelle on a moins de prêts. On se cherche à se projeter dans le moyen terme.”
Autre argument avancé par le boss de l’OM : la fatigue nerveuse de l’environnement marseillais : “Une rotation de 40 à 50% de l’effectif, c’est ma vision, spécialement pour un club comme Marseille.” Assez causé, passons au Top 10.
10. Dario Benedetto – 14 millions d’euros (2019)
Il fait partie de cette longue liste de joueurs venus avec le statut de “Grantatakan”. Après avoir effectué l’intégralité de sa carrière dans son Argentine natale ou au Mexique, Dario Benedetto, qui sort de trois belles saisons avec Boca Juniors (45 buts en 76 matchs toutes compétitions confondues), rejoint l’Olympique de Marseille à l’été 2019.
Les Phocéens déboursent 14 millions d’euros pour s’attacher les services de celui qui compte déjà plusieurs sélections avec l’Albiceleste. Bien que ce soit sa première expérience en Europe, le natif de Berazategui réalise des débuts époustouflants sous la tunique olympienne en marquant au moins un but lors de ses quatre premières titularisations, une performance seulement accomplie par Tony Cascarino et Djibril Cissé à Marseille. Il termine sa première campagne avec 11 réalisations au compteur, en 26 titularisations.
Malheureusement, cela se gâte l’année suivante. Dario Benedetto est à la peine lors de la phase aller et compte seulement trois petits buts en Ligue 1 fin décembre. Des performances qui poussent sa direction à tenter le coup Arek Milik, qui occupera la place de titulaire à la pointe de l’attaque phocéenne ensuite. En 2021-2022, il n’entre carrément plus dans les plans du club et sera prêté à Elche, sans grand succès. En janvier 2022, il est renvoyé à Boca pour 3 millions d’euros. Un retour aux sources qui lui a, semble-t-il, permis de retrouver des couleurs (22 buts en 42 matchs). Les supporters olympiens n’oublieront pas qu’il est le seul joueur de l’histoire à avoir foulé la pelouse du Vélodrome avec un bonnet de bain.
Dario Benedetto en bonnet de bain après s’être ouvert à la tête. 😅
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— Actu Foot (@ActuFoot_) March 6, 2020
9. Kostas Mitroglou – 15 millions d’euros (2017)
On poursuit ce classement avec Kostas Mitroglou, la définition même du “panic buy” du 31 août à 23h48. Alors que les dirigeants olympiens sont toujours à la recherche d’un avant-centre dans la dernière ligne droite du mercato en 2017, ces derniers décident de foncer sur l’attaquant grec, qui sort de deux bonnes saisons avec le Benfica où il a notamment inscrit 52 buts en 88 matchs toutes compétitions confondues.
Malgré une blessure à la cuisse, l’OM s’attache les services de l’ancien de l’Olympiakos pour 15 millions d’euros, lui conférant 50% des droits du joueur. Mitroglou est censé apporter son expérience du plus haut niveau (47 matchs de Ligue des Champions, pour 16 buts) et son sens du but. Même si ses statistiques sont bonnes au terme de sa première saison avec l’OM avec 13 buts et 17 rencontres toutes compétitions confondues, l’impression laissée par le Grec n’est pas bonne, qui ne pèse quasiment pas dans le jeu.
La première moitié de la saison 2018-2019 confirme la tendance avec 3 petits buts marqués en 20 rencontres, ce qui conduit l’OM a le prêter à Galatasaray, pour le même résultat. De retour à Marseille pour la saison 2020-2021, il n’entre plus dans les plans du club, qui résilie son contrat. Si vous voulez des nouvelles de ce bon vieux Kostas, il a tout récemment quitté son club de D6 allemande quelques semaines après y avoir signé. La raison ? Il n’a pas supporté que son entraîneur le relègue sur le banc de touche.
Mitroglou c’est un exemple pour la jeunesse. Si lui peut avoir cette carrière, foncez les minots pic.twitter.com/KWi2lKsSZh
— Captain Marseillais (@BisCaptain) September 5, 2023
8. Loïc Rémy – 15,5 millions d’euros (2010)
À l’inverse de ses deux petits camarades précédemment cités, Loïc Rémy a été l’auteur d’un passage marquant à l’Olympique de Marseille entre 2010 et 2013. Arrivé avec le statut d’international français, l’avant-centre débarque pour 15,5 millions d’euros en provenance de l’OGC Nice, à l’époque où Lyon envoyait déjà tous ses jeunes prometteurs chez les Aiglons.
Rémy réalise une première saison de haute volée en inscrivant notamment 16 buts en Ligue 1 et fera encore mieux l’année suivante avec 22 buts en 47 matchs toutes compétitions confondues. Son duo avec Mathieu Valbuena fait des merveilles cette année-là et permet à l’OM de se hisser en quart de finale de la Ligue des Champions, perdu face au Bayern Munich.
Lors de son aventure dans la cité phocéenne, Loïc Rémy a totalisé 111 apparitions, pour 42 buts et a remporté une Coupe de la Ligue en 2012. Il a ensuite pris la direction de la Premier League, passant successivement par Queens Park Rangers, Newcastle, Chelsea et Crystal Palace.
7. André-Pierre Gignac – 16 millions d’euros (2010)
Le héros malheureux de l’Euro 2016 débarque en même temps que Loïc Rémy à l’Olympique de Marseille. Pour convaincre le Téfécé de lâcher son néo-international, les Olympiens offrent 16 millions d’euros, alors que le joueur ne jure que par l’OM : “Ce qu’il faut savoir, c’est que j’avais deux papiers dans les mains. C’était ou l’OM ou Liverpool en 2010. J’ai refusé Valence, le FC Valence, juste avant. Mon agent vient et me dit : ‘André, tu as Liverpool ou l’OM’. Je lui ai répondu : ‘Tu peux déchirer le papier Liverpool, on va à l’OM’. Voilà, c’est ça“, avait-il ainsi confié à nos confrères de RMC en 2021.
Mais à la différence de son coéquipier en équipe de France, “APG” aura beaucoup plus de difficulté à s’adapter à l’environnement marseillais. Si sa première saison demeure correcte au niveau statistique (12 buts en 37 matchs), la deuxième sera bien plus compliquée. Contraint de se rendre en cure à Merano, il reste sur le banc une bonne partie de la saison et les supporters le ciblent pour son poids et son manque d’efficacité devant le but. À tout ça, s’ajoutent une blessure et une brouille avec Didier Deschamps pour venir clore la pire saison de sa carrière avec un seul petit but au compteur en 21 apparitions.
C’est sous les ordres d’Élie Baup en 2012-2013 qu’il lance véritablement sa carrière dans la cité phocéenne en claquant 22 buts toutes compétitions confondues, avant d’entamer la campagne suivante avec 10 buts en 10 journées sous les ordres de Marcelo Bielsa. André-Pierre Gignac quitte l’OM en 2015 avec 77 réalisations au compteur, faisant de lui l’un des meilleurs buteurs de l’histoire des Ciel et Blanc.
6. Iliman Ndiaye – 17 millions d’euros (2023)
Lors du dernier mercato estival, les dirigeants olympiens ont bataillé pour arracher la signature d’Iliman Ndiaye. Après avoir réalisé une excellente saison en Championship, qui a d’ailleurs permis à Sheffield United de retrouver la Premier League, l’attaquant sénégalais était tout proche de prolonger chez les Blades et le dossier a connu plusieurs rebondissements.
Finalement, le natif de Rouen a fait le choix du cœur, lui qui avait intégré le centre de formation de l’OM en 2011-2012. Pour convaincre l’écurie anglaise, Pablo Longoria et Javier Ribalta ont déboursé 17 millions d’euros. Son début de saison est pour l’instant assez décevant, mais nul doute que le Sénégalais devrait rapidement prendre ses marques.
Fin août, Marcelino était d’ailleurs montré au créneau pour couper court aux premières critiques dont faisait l’objet le joueur de 23 ans : “Je crois que vous avez une vision négative de Ndiaye. La mienne est positive. C’est un jeune joueur qui arrive dans un grand club pour la première fois. Il se met beaucoup de pression pour réussir ici. C’est vraiment difficile. Il faut que vous soyez patients, les supporters aussi. Attendez un peu et vous verrez le vrai potentiel d’Iliman Ndiaye.”
5. Lucho Gonzalez et Duje Caleta-Car – 19 millions d’euros (2009 et 2018)
L’un a davantage marqué les supporters olympiens que l’autre. Recrue phare de l’été 2009 lors de l’arrivée de Didier Deschamps à l’OM, Lucho Gonzalez débarque dans la force de l’âge à Marseille, après quatre saisons à Porto et un statut d’international argentin depuis six ans déjà. Les Phocéens déboursent 19 millions d’euros pour “El Comandante”, qui ne tardera pas à prendre les rênes du milieu de terrain.
Lors de sa première saison dans la cité phocéenne et malgré plusieurs blessures, Lucho Gonzalez inscrit 8 buts et délivre 15 passes décisives. Il a surtout délivré les supporters marseillais en signant le but du break face au Stade Rennais dans le match du titre (3-1). Au total, il disputera 126 rencontres avec l’OM jusqu’en 2012, pour 21 buts.
Joaquin Correa sur l’OM 💬 : « C’est un grand club européen, qui est beaucoup suivi en Argentine. Il y a beaucoup de joueurs argentins qui ont joué en Ligue 1, et à l’OM. Je pourrais citer Lucho Gonzalez par exemple. Ce qu’on voit dans les tribunes c’est quelque chose… pic.twitter.com/LJ9wXhcC1G
— Footballogue (@Footballogue) August 28, 2023
Les bons souvenirs sont un peu moins nombreux avec Duje Caleta-Car pour les fans marseillais. Arrivé en provenance du RB Salzbourg pour 19 millions d’euros également, le Croate connaît six premiers mois compliqués en Provence, avant de gagner sa place dans le onze de départ de Rudi Garcia. Auteur de performances correctes, le défenseur central plonge après son transfert avorté à Liverpool lors du mercato hivernal 2021 et ne devient que l’ombre de lui-même.
Lors de sa signature à Southampton, il était d’ailleurs revenu sur cette occasion manquée avec les Reds : “C’est arrivé très vite. Vous savez, ils avaient beaucoup de joueurs blessés, des défenseurs centraux, alors mon agent m’a appelé et m’a dit que Liverpool était intéressé. Je voulais les rejoindre parce que Liverpool est l’un des plus grands clubs du monde. Mais cela ne s’est pas fait. Il y avait quelque chose entre Marseille et Liverpool, mais je ne veux pas en parler.” Désormais, Duje Caleta-Car fait le “bonheur” de l’Olympique Lyonnais.
4. Gerson – 20,5 millions d’euros (2021)
Si le Brésilien a été transféré à Marseille, c’est en raison de la demande de Jorge Sampaoli à ses dirigeants. L’entraîneur argentin, qui coachait l’Atlético Mineiro avant de débarquer dans les Bouches-du-Rhône, voulait absolument venir avec Gerson dans ses valises et Pablo Longoria n’a pas hésité à offrir 20,5 millions d’euros à Flamengo pour son joueur.
Après un nécessaire temps d’adaptation, il livre une première saison pleine avec l’OM durant laquelle il dispute 48 rencontres toutes compétitions confondues, pour 11 buts et 7 passes décisives. Après le départ de Jorge Sampaoli, Igor Tudor lui maintient sa confiance en début de saison suivante, mais petit à petit, on assiste à un divorce progressif entre le Croate et son joueur.
Utilisé à un poste d’ailier gauche, le Brésilien peine à se montrer performant et son comportement à l’entraînement, mais aussi en match, est pointé du doigt, ce dernier n’étant pas irréprochable sur les efforts défensifs. Au point que le natif de Belford Roxo soit vendu par les dirigeants olympiens dès le mercato hivernal. Revenu à Flamengo, il avait d’ailleurs avoué que sa relation avec Tudor n’était pas bonne : “J’ai bien travaillé, mais malheureusement je ne me suis pas bien entendu avec le nouvel entraîneur. Je n’avais pas une bonne relation avec lui. Le seul poste où je n’ai pas joué en France, c’est latéral droit ou gardien. Sinon, j’ai tout fait. J’ai même joué arrière gauche, ce que je ne pensais jamais faire.”
3. Kevin Strooman – 25 millions d’euros (2018)
Cet été, l’Olympique de Marseille s’est enfin libéré du contrat toxique du milieu de terrain néerlandais. Kevin Strootman a débarqué en Provence pour 25 millions d’euros, plus trois de bonus, sur demande de Rudi Garcia, qui l’avait côtoyé durant trois saisons du côté de l’AS Roma entre 2013 et 2016.
Déjà à l’époque, c’est un transfert (ou du moins un montant) qui avait interrogé dans la mesure où le natif de Ridderkerk restait sur une saison où il s’était montré beaucoup moins décisif avec le club de la Louve et s’était rompu les ligaments croisés deux ans auparavant. À l’OM, Strootman percevait un salaire de 6 millions d’euros par an.
Son aventure dans la cité phocéenne tourne au fiasco puisque sur ses cinq années de contrat, il en passe trois en prêt du côté de la Serie A. D’abord au Genoa, puis à Cagliari en Serie B avant de faire son retour au Genoa une nouvelle fois, avec qui il s’est d’ailleurs engagé jusqu’en juin 2024. Sous la tunique olympienne, Kevin Strootman aura disputé seulement 78 rencontres, pour 3 buts et aura donc coûté près de 55 millions d’euros à l’OM (25 en transfert + 30 millions d’euros de salaire en cinq ans). Un ratio de 18 millions/but.
2. Dimitri Payet – 29,3 millions d’euros (janvier 2017)
Après avoir fait ses armes en Ligue 1 du côté de Nantes, Saint-Étienne, puis Lille, Dimitri Payet rejoint l’Olympique de Marseille en 2013 pour 8,7 millions d’euros et ne tarde pas à faire étalage de son talent en inscrivant trois buts lors de ses deux premières rencontres sous la tunique olympienne. Un passage de seulement deux saisons, avant que le Réunionnais ne décide de mettre les voiles vers la Premier League et West Ham, rapportant 15 millions d’euros à l’OM.
Lors de sa première saison en 2015-2016 chez les Hammers, le natif de Saint-Pierre est au sommet de son art et boucle l’exercice avec 12 buts et 14 passes décisives, ce qui le conduira directement dans le onze de Didier Deschamps durant l’Euro 2016, y compris lors de la finale contre le Portugal, dans un rôle de milieu offensif gauche. Cette année-là, il se classe également 17ème au Ballon d’Or.
Courtisé par Manchester United la saison suivante, Dimitri Payet fait son grand retour à Marseille lors du mercato hivernal 2016-2017, un peu contre toutes attentes. Le club provençal vient d’être racheté par Frank McCourt quelques mois plus tôt et le propriétaire américain souhaite frapper un grand coup. Le natif de Boston accepte donc de lâcher 29,3 millions d’euros pour faire revenir le milieu offensif dans son jardin. Même si Payet évoluera à un très haut niveau lors de la saison 2017-2018, qui a notamment vu l’OM atteindre la finale de l’Europa League, le Français va alterner les bonnes (sous Sampaoli notamment) et les moins bonnes campagnes (avec Garcia en 2018-2019 et Tudor), jusqu’à ce que le club décide, cet été, de mettre fin à leur aventure commune.
Estimant qu’il n’était plus capable d’évoluer dans un football physique, les dirigeants olympiens rompent son contrat, alors que Dimitri Payet envisageait de son côté de terminer sa carrière sur la Canebière. Pour un ultime challenge sportif, le n°10 a donc décidé de traverser l’Atlantique pour s’engager avec Vasco de Gama.
1. Vitinha – 32 millions d’euros (janvier 2023)
Comme on l’a souvent entendu ces derniers mois, Vitinha est bien le transfert le plus cher de l’histoire de l’OM. Pour convaincre Braga de lâcher son prometteur attaquant, Pablo Longoria et Javier Ribalta ont dépensé pas moins de 32 millions d’euros, soit deux fois plus que sa valeur marchande de l’époque (15 millions), selon le site spécialisé Transfermarkt. Un tarif “spécial 31 août”, qui n’est pas sans rappeler celui de Kostas Mitroglou.
Les six premiers mois du Portugais ont été compliqués avec seulement deux buts inscrits en 16 matchs, toutes compétitions confondues. D’après ses propres confessions, son départ du Portugal et sa première expérience loin de sa famille ont été difficiles à digérer : “Quand j’ai eu la certitude de venir à Marseille, je n’ai même pas pu le dire à mes parents, avait expliqué le buteur. Mon adaptation a été difficile, car j’étais loin d’eux. Ça n’allait pas, c’était très difficile quand je suis venu ici.”
En marge de la saison 2023-2024, le natif de Cabeceiras de Basto semblait dans un tout autre état d’esprit, prêt à justifier l’investissement réalisé par ses dirigeants : “Je vais montrer aux supporters que les 32 millions d’euros en valaient la peine ! Je suis un joueur de combat qui n’abandonne pas, c’est d’ailleurs ce qui m’a amené ici. C’est également ce qui m’amènera vers de nouveaux sommets et me permettra d’aider le club à grandir. La saison prochaine, vous verrez un Vitinha avec plus de rendement qu’au cours des six premiers mois.”
Vitinha allie pour l’instant le geste à la parole puisque l’attaquant olympien a déjà inscrit deux buts et autant de titularisations depuis le début du mois d’août. Il est, pour l’instant, celui qui donne le plus de satisfaction au sein du secteur offensif de Marcelino.
Pas d’énormes folies, mais plusieurs échecs
Finalement, on constate que l’Olympique de Marseille n’a jamais dépensé de sommes astronomiques pour s’offrir des joueurs, même si le trio de tête de ce classement, composé de Kevin Strootman, Dimitri Payet et Vitinha vaut son pesant de cacahuètes. Une tendance qui s’explique aussi par une difficulté historique à bien vendre ses joueurs, comme on a pu le constater dans notre Top 10 des plus ventes.
À titre de comparaison et à budget à peu près similaire, l’Olympique Lyonnais compte six joueurs achetés à plus de 22 millions d’euros (moitié moins pour l’OM). Même le Stade Rennais a investi 20 millions d’euros sur davantage de joueurs que les Phocéens (6 contre 4). Le Paris Saint-Germain est évidemment hors concours. Le PSG, lui, n’investit jamais moins de 20 millions d’euros, par principe.
Les 10 plus gros achats de l’OM
- 1. Vitinha – 32 millions d’euros
- 2. Dimitri Payet – 29,3 millions d’euros
- 3. Kevin Strootman – 25 millions d’euros
- 4. Gerson – 20,5 millions d’euros
- 5. Lucho Gonzalez et Duje Caleta-Car – 19 millions d’euros
- 6. Iliman Ndiaye – 17 millions d’euros
- 7. André-Pierre Gignac – 16 millions d’euros
- 8. Loic Rémy – 15,5 millions d’euros
- 9. Kostas Mitroglou – 15 millions d’euros
- 10. Dario Benedetto – 14 millions d’euros
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