« Il était considéré comme perdu »: La folle histoire du chef-d’œuvre de Raphaël exposé dans le Var

Un regard profond. Magnétique. Saisissant. L’œuvre d’un maître qui joue du clair-obscur pour donner vie à son modèle. Cette huile sur panneau de 46,4cm sur 33,7cm n’est pas sans rappeler La Joconde de Leonard de Vinci. Et pour cause. Au cœur de la Sacristie de la basilique de Saint-Maximin trône dès aujourd’hui et pour un mois un chef-d’œuvre de Raphaël (Raffaello Sanzio de son vrai nom, 1483-1520) représentant Sainte Marie-Madeleine.

Et puisque l’on se trouve dans un lieu saint, il ne paraît pas incongru de parler de miracle pour évoquer la présence de ce bijou dans un lieu qui abrite les reliques de Sainte-Marie-Madeleine. Car tout est parti d’un hasard. Ou presque. Des amateurs d’art, qui souhaitent rester anonymes, tombent sur ce tableau sur un site d’une galerie anglaise, il y a un peu plus d’un an. Il apparaît alors comme étant de l’école Da Vinci, mais pas comme une œuvre de Raphaël.

Perdu depuis 1631

Croyants, les acquéreurs tombent sous le charme et décident de franchir le pas pour une somme avoisinant les 35.000 euros.

« Lorsque nous l’avons reçue, elle était poussiéreuse. Il a fallu un mois et demi pour la nettoyer. Et après de nombreuses investigations historiques et scientifiques, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une œuvre de Raphaël qui était considérée comme perdue. Ce fut une vraie surprise », soufflent les propriétaires.

« J’ai étudié le parcours de l’œuvre. J’ai contrôlé les archives. Les premières traces de ce chef-d’œuvre remontent au milieu du XVI siècle quand il a appartenu à la famille Fontana, des artistes. Ils ont ensuite vendu leur patrimoine, dont ce tableau. On le retrouve ensuite au Palazzo Ducale d’Urbino. On perd ensuite sa trace en 1631 quand il devait prendre la route de Florence où il n’est jamais arrivé », confie Stefano Fortunati, expert en documents et papiers anciens à Florence, qui a été chargé de retracer le parcours du tableau.

Une renaissance qui a chamboulé le monde de l’histoire de l’art. S’il existe deux copies de ce « Sainte-Marie-Madeleine », celui de Raphaël dénote. « Une chose particulière, c’est que l’œuvre de Raphaël représente Marie-Madeleine, une belle femme, mais sans le symbolisme habituel, sans les signes religieux comme c’est le cas sur les autres », poursuit l’expert Florentin. Ainsi, pour les propriétaires anonymes, il apparaissait évident de partager ce trésor avec le plus grand nombre. Et après un mail envoyé à la paroisse, les choses se sont accélérées jusqu’à l’arrivée du tableau hier et sa présentation au grand public aujourd’hui. L’écrin idéal.

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Le portrait de Sainte-Marie-Madeleine comme chez lui à Saint-Maximin où l’on célèbre également la rénovation du chœur.
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